L’aménagement du territoire devra permettre à l’horizon 2040 de rendre les villes plus vivables, en termes de confort pour les populations (chaleur, bruit, pollution, gestion des eaux pluviales, etc.) et plus écologiques grâce à l’intégration du climat et de la biodiversité dans les réflexions d’aménagement et des mobilités.
Le secteur des transports connaîtra de profonds changements à l’horizon 2030. Il devra satisfaire la demande importante via le transport public et soulagera les villes des nuisances sonores et de la pollution de l’air générées par les automobiles. La place de la voiture en ville devra être réduite grâce à la création de parkings en silo aux abords de la ville ainsi qu’à la mise en place d’un réseau de transports en commun (bus, tramways) local et régional efficace.
La gestion de la construction et de l’habitat reflétera une concrète prise en compte des risques dans l’aménagement de tous les territoires, autant sur le littoral via la prise de conscience de l’évolution des côtes, que dans les hauts via l’intégration de la biodiversité et la prévention des risques de mouvements de terrain.